ARCHITECTURE & DESIGN D’INTERIEUR, ACD

2000-2004, Architecte chef du projet à l’Agence ACD. Activité d’architecte à celle d’architecte contractant général.

Extrait réalisations:

Concours internationaux : “Dead malls” et « Tel-Aviv museum of art”.
Conception et réalisation des 2 magasins de luxe « Cufflinks » avec design des toutes détailles et meubles.
Contractant général pour des projets commerciaux avec design intérieur. Coordination et Conseil pour des chaînes internationales en France.
Conception et réalisation de l’extension de l’agence.

EXTENSION, MUSEE D’ART, TEL-AVIV

Janvier 2003
Maître d’ouvrage : Musée Tel-Aviv d’art modern, (Shmuel et Herta Amir).
Conception et réalisation : ACD
– Architecte, chef de projet et créatrice –Tal Waldman
– Architectes : Shmuel Amzallag, Laurence Hervy, Sandrine Claudio-Purralo
Date clôture du concours : janvier 2003
Surface totale : 20,861m2 brut, 15,670 m2 net
Dans le musée contemporain l’homme n’est plus qu’un spectateur. Homme, Espace et Art constituent un ensemble. Ainsi l’espace ne doit pas imposer rigidement l’ordre extérieur mais former un équilibre fluide d’entités spatiales qui crée un univers intérieur visuel, dont l’art est le moteur. L’extension contient deux langages volumétriques : extérieur et intérieur, une enveloppe cubique harmonisée et élégamment intégrée dans son environnement par ses proportions et matériaux (salles d’expositions et bibliothèque). Cette enveloppe cubique est fragmentée par un ellipsoïde suspendu (auditorium), l’âme et le cœur battant de cet univers intérieur. Cet ellipsoïde n’est que partiellement vu par l’extérieur, créant un sentiment de mystère qui attire le visiteur vers l’intérieur à travers de fissures dramatiques en laissant la lumière et la circulation à pénétrer son noyau. Coulant sous l’extension et fusionnant avec elle le jardin de sculptures révèle l’ellipsoïde suspendu. Cela crée un événement conceptuel et spatial liant les bâtiments anciens et nouveaux. Stimulées par la géométrie contradictoire d’espaces riches et variés se forment. La liberté d’éléments structurels, les murs inclinés et les surfaces horizontales permettent ces espaces de se moduler selon le point de vue des visiteurs. De passages transparents en verre traversent les fragments du cube sans compromettre leur séparation visuelle. Le noyau en cuivre rayonne sa présence de par le musée et au-delà.

CUFFLINKS, LA PARENTHES

Maître d’ouvrage : privé Conception et réalisation : ACD
Conception : Tal Waldman
Chef du projet et responsable Chantier : Tal Waldman
Date fins travaux : septembre 2002
Délais de réalisation : 5 mois de la conception à la livraison des 2 premiers points de vente pilotes.
Surface : environ 50 m2 (chaque prototype)
Budget : 273 000 euros ttc (environ 1 790 000 FF ttc) concept, études, réalisation.
LA PROBLÉMATIQUE – LA COEXISTENCE
Faire coexister en centre commercial 6 marques de luxe regroupant sous l’enseigne CUFFLINKS, une seule enseigne pour commercialiser les produits des griffes Cartier, Lalique, Mont Blanc, Dunhill et S.T. Dupont, grâce à une unité architecturale assemblant leur différent mobilier type respectif.
LE CHIC
D’emblée, l’espace devait à lui seul évoquer le chic. C’est-à-dire déployer une esthétique simple et cohérente, qui marquerait sa distinction. Distinction au sens d’élégance, mais aussi de démarcation par rapport au reste du centre commercial.
LA MOSAÏQUE
Une des difficultés consistait à souligner la spécificité de chaque marque-hôte, en évitant l’écueil de la mosaïque, de l’espace fragmenté, bariolé de l’ensemble.
L’ADHÉSION DES MARQUES AU CONCEPT
Il fallait imaginer la gestuelle la plus apte à répondre à la valorisation et à la différenciation de l’image des 6 marques tant au moment des études que de la réalisation, tout en rendant explicite le fait qu’elles sont hébergées par Cufflinks. Leur adhésion était vitale pour le projet.
LE CONCEPT ARCHITECTURAL
Langage épuré, à l’esthétique caractéristique, à la gestuelle plastique massive, apportant cohérence, chic et élégance.
PLASTIQUE MASSIVE
Nous nous sommes attachés à créer une unité offrant une lisibilité parfaite. Pour ce faire, nous avons opté pour une plastique massive, épurée, en un bloc, qui intègre le mobilier et installe un langage clair et fort dans tout le magasin.
LES VITRINES STANDARD DES MARQUES
Nous avons disposé les vitrines d’exposition dans des niches. Incrustées ou saillantes, elles brisent la monotonie des lignes en variant les reliefs. Ces niches sont serties dans les murs, telles des pierres dans une parure, de façon à accentuer l’effet luxe. Elles sont surélevées, ce qui, en donnant de la légèreté à la structure par ailleurs massive, établit un dialogue équilibré et harmonieux.
LES NICHES
Les niches, ainsi encadrées, sont comme des tableaux, chacune possédant la signature de sa marque, ce qui confère une valeur artistique aux produits exposés. Par ailleurs, la marque Cufflinks, grâce à ce procédé, n’est jamais oubliée, puisque ses parois, partout visibles, rappellent régulièrement sa présence. Enfin, les six marques (marques-hôtes + Cufflinks) peuvent afficher librement et pleinement leur personnalité, sans se parasiter entre elles. CUFFLINKS, quant à elle, possède ses éléments propres : meuble caisse, niches spécifiques, meuble du salon.
LES COULEURS
Sol noir, murs rouges surmontés de volumes blancs : L’élégance et la clarté résident aussi dans le choix des couleurs. C’est le rouge, toutefois, qui domine. Evocation du prestige (tapis rouge), allusion au théâtre (rideau rouge). Les marques sont mises en scène.
LE JEU DE LUMIÈRES
Le jeu de lumières accentue cet effet. Eclairées de l’intérieur et de l’extérieur, les vitrines sont brillantes, chaleureuses. Comme tombant des cintres vers elles, un faisceau rouge file le long des deux parois principales. Surgissant du plafond sans qu’on puisse déceler sa naissance, ce faisceau ajoute une note de mystère, un supplément d’âme qui rendent l’atmosphère du lieu attirante, intrigante. Cet éclairage, qui se reflète dans les parois satinées, anime la structure du magasin, et invite, autant que la perspective, à y entrer.
LA FAÇADE
Nous l’avons d’ailleurs voulue ouverte, pour capter l’attention du consommateur, qui ne peut qu’être frappé par le contraste entre cet espace et l’environnement qui l’entoure.
CONTRASTE QU’ANNONCE LA DEVANTURE
Dressé verticalement, le mot Cufflinks en lettres creuses et lumineuses donne le nom et le ton – sobre et original – du magasin. A l’entrée de celui-ci, tourné vers l’extérieur, un panneau transparent décline les noms des 6 marques exposées, lisibles de tous les points du mail. Ces noms semblent en suspens dans l’air, écrits dans l’espace. Leur blancheur, leur netteté les rendent apaisants, désirables. A l’intérieur, l’œil n’a plus qu’à se laisser faire. Le déchiffrage de l’espace est inconscient. Par la structure, par les couleurs, par l’éclairage, le regard est guidé. Et de même que les 6 marques sont remarquées, l’extérieur du magasin est oublié. Au sein de ce monde commercial, nous avons fait de Cufflinks une parenthèse de luxe.

AGENCE ACD, EXTENSION DES BUREAUX DE L’AGENCE

Maître d’ouvrage : ACD
Conception: Agence ACD et Tal Waldman
Responsable chantier (2001) : Tal Waldman
Date fins travaux : 16 oct 2001
Surface : 97 m2 Budget : 400 000 FF TTC
Dans le projet de l’extension de bureau présenté j’ai déshabillé les éléments structurels à leur matière originale, en ajoutant le surface de colores vifs comme une femme avec de bijoux. J’ai laissé la brutalité et simplicité de béton de la banlieue parisien de collaborer avec la chaleur de sa lumière et ces couleurs, mis en valeur par un système de doubles fenêtres semi transparentes en cadre alu. L’espace crée est calme, ouverte et libre des décorations un nécessaire et donc, capable de fonctionner d’une manière flexible, comme une salle de réunion et une galerie d’exposition. Ceci est connecte par un passage avec l’agence existante. Des détails des coffrages pour des radiateurs et d’une boite à lettre en acier ont été mis en valeur.