The “Tea break “ offers a moment of pause in the life of an immigrant and a time to recall his memories. This object uses cultural mix and questions the boundaries between local and global, and between functionality and ‘ art for art ‘.

It is designed in honor of a universal tradition, with a stool and turntable. It is made of a perforated metal gallery, embroidery on the seat, new wooden frame and carved legs.

The Tree of hope,

Details are very refined; an echo of the gallery is drawn on the seat. “The tree of hope» a 3 dimensional embroidery seeks to break the limit of the flat embroidery on the seat creates an original embroidered sculpture. For that Jennyfer used a technic used in fashion and by reducing the pearls and spangles she reduces the volume of the embroidery, the result is a unique embroidered sculpture, a technical premier and a movement of hope.

18 more days to the end of our collection, Come to discover, share and contribute to our project. It is gratifying and simple. 

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What is Crowd funding? Social media websites that allow people to donate small amounts of money that adds up to fund valuable larger projects. In our case, believe with us in our project and values and help us achieve 3500€ by the end of the next 22 days. It’s all or nothing, and YES, we can do it with your help!

Why helping?
The primary motivations for donating are
Sympathy: contributing to friends and family, friends of friends, a community.
Empathy: helping others achieve their goals, contribute to the common good and social change and participating in a story while in process.
Identity: supporting likeminded people and be a part of a community that supports similar values, interests, ideas or cause.
Happiness: simply because you find contributing fun, or you like contribute to crowd funding.
Interest: Getting a reward or a share in the project
“Social revolution”: Be a part of an alternative way to fund cultural productions which is in a way a “social revolution” and an alternative to more traditional institutional forms of cultural funding; to my opinion a more democratic, sharing, responsible way of living.

I hope you can identify with one of those groups, please learn about the project and contribute. It’s rewarding, simple and discreet. 

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Un objet protéiforme d’art, un objet de rangement et un miroir d’anamorphose. L’animal chimérique qui l’habite et le miroir créent une « Identité interrogative ». Celle-ci représente la difficulté à rester soi-même tout en s’adaptant aux contraintes de l’extérieur.

Cette pièce vers la fin de sa réalisation est un nouveau challenge. Je voulais créer un animal chimérique qui puisse à la fois convaincre de son existence par la vérité de ses proportions et par son « réalisme inventé », pas évident.  Le cadre napoléon III de proportion adapté à la tête est restauré, argenté et transformé en miroir d’anamorphose. Le reste de la pièce (le relief, les détails) est construit. Arriver à harmoniser ces 2 images fortes et différentes, en créant un langage visuel cohérent a été un challenge.

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C’est ainsi que s’est faite la rencontre avec Philippe Moreau, le tapissier. Philip, militant de métier, de talent remarquable, déjà renommé a remporté de nombreuses médailles. Grâce à cette pièce, Philippe dit qu’il a pu mettre en pratique des théories techniques apprises au court de sa carrière, et pas des moindres.

La création du masque a été particulièrement ardu… Nous avons travaillé à trois avec Jennyfer la brodeuse. D’abord l’encollage d’un tissu… puis créer le premier masque du

Rinho en toile à carreaux… travailler les positions des tissus en fonction de ma composition…afin de laisser intervenir Jenyffer la brodeuse plus tard…

Pour améliorer le réalisme de cette tête nous avons étudié de nouveau la structure des cornes avec Christine Bruckner, une céramiste extraordinaire en cherchant un meilleur équilibre de poids, d’aspect et de texture… à suivre.

Votre soutien est précieux pour nous aider à terminer la production

 

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Peu après la rencontre avec Romain l’ébéniste restaurateur,  je rencontre Jennyfer Moret. Jennyfer, une jeune brodeuse dans la haute couture, devient rapidement aussi une personne clé. Créatrice elle-même, c’est l’occasion pour elle d’adapter son savoir-faire et son expérience de la Haute Couture à un tout autre domaine.

Jennyfer développe un savoir-faire unique en abordant le concept de la broderie comme un objet tridimensionnel, sculpté sans support. C‘est le cas de l’arbre de l’espoir sur «l’immigrée » ou l’œil dans « l’identité interrogatoire ». Notre collaboration se fait naturellement de façon très ouverte, et pleine d’imagination, parfois à trois avec Romain et plus tard avec Philip.

La création broderie dans notre projet est le résultat d’allers et retours entre la récupération des broderies traditionnelles au Moyen Orient, entre mes concept et compositions et la création de Jennyfer, qui harmonise l’ensemble et ajoute son empreinte. Dans le résultat les morceaux de la broderie palestinienne et juive Israélienne sont harmonisés malgré leurs différences.

Dans notre démarche nous incarnons de façon pratique un grand nombre de réflexions très actuelles. Nous adoptons une méthode coopérative et horizontale de la production et la création. Nous tenons à faire évoluer cet aspect du projet. Nous expérimentons « l’économie circulaire » par une approche qui repose sur le « up cycling ».

Nous rendons vivante ces très grandes réflexions de notre temps !

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The immigrant @work

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Sur Romain, sur l’« immigrée » et sur la recherche de matériaux à Paris

Après avoir trouvé les broderies au Moyen Orient, à Paris je cherche des mobiliers condamnés anciens et récupérées qui représentent mon pays d’adoption. Des pièces de broderie s’allient à du mobilier français et se mélangent dans des objets, des histoires, des souvenirs, des cultures et des compétences artisanales.

A cette période (en 2012) je rencontre Romain Maldague, un ébéniste restaurateur passionné par son travail. Romain devient un collaborateur très important. Il a tout de suite été séduit et touché par le sens de cette initiative et son originalité.

Nous collaborons sur 4 réalisations, plus tard aussi avec Philip et Jennyfer. Je lui présente des esquisses et nous les peaufinons en dialoguant ensemble pour trouver le meilleur compromis entre nos désirs et les contraintes techniques de réalisation, entre restauration et création. Il a pu faire de nouvelles expériences et tenter de nouvelles réalisations par exemple, pour la « Tea break », il a sculpté en corne l’accotoir. Tout ceci a nourri sa créativité. Notre objectif est de trouver l’harmonie entre la création broderie, les éléments récupérés et restaurés et des nouveaux éléments.

Notre deuxième pièce « l’immigrée », évoque l’étape du voyage et l’immigration. Elle inspire la fragilité, l’errance, la mobilité. La fonctionnalité du meuble et le sens de son utilisation sont revisités. La « chaise » est large et repose sur 2 pieds et une canne qui devient un portemanteau. L’équilibre est fragile. Le dossier Napoléon III est récupéré et restauré par Romain l’ébéniste puis intégré dans une structure neuve. La structure conduit l’œil vers la broderie. Elle dialogue avec l’assise en broderie par la forme et le relief. L’équilibre est délicat entre restauration et nouvelle création, entre fonctionnalité et image.

The immigrant embroidery The immigrant

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Bonjour, Je vous remercie infiniment de votre confiance, vos commentaires, et contributions. Laissez-moi vous raconter aujourd’hui comment j’ai trouvé la broderie juive en Israël.

Je me plonge dans la recherche de la broderie juive Israélienne. J’ai voulue l’harmoniser avec la broderie palestinienne, que ensemble représentent mon lieu de naissance. 
Mais, qu’est-ce que la broderie juive en Israël?

Je me souviens enfant, de la broderie russe sur les chemises de la génération de mes parents et de mes grand- parents, mais aussi la broderie des juifs du Yémen.
Chaque immigration juive vers Israël a amené le savoir-faire de son pays d’origine en y intégrant des symboles juifs.
Alors, j’ai décidé de partir à la recherche de la broderie juive que l’on peut trouver en Israël aujourd’hui,
mais où ?
J’ai découvert la broderie juive éthiopienne et marocaine. Après de longues recherches, j’ai trouvé des associations promeuvent la broderie Juive Israélo-Éthiopienne et une brodeuse marocaine. Je suis toujours à la recherche d’une personne pour la broderie juive yéménite..
La barrière de la langue et de la culture sont au cœur de la complexité de ce projet. C’est la bonne volonté de tous les partenaires et une patience démesurée qui rendent possible des pièces magnifiques, comme la Reine de Saba et le dieu juif représenté par un lion.

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The worker. @work

 

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Bonjour,

Beaucoup d’entre vous ont écrit, commenté et contribué à notre projet ces derniers jours. Je tiens à vous remercier de votre soutien et de votre confiance.
Je me suis demandée ce qui pourrait vous intéresser afin de vous impliquer vraiment dans ce projet au dessein collaboratif… Et voilà, j’ai décidé que j’allais vous raconter l’histoire de ce beau projet à travers des anecdotes et le cheminement des idées. Ainsi, vous pourrez vivre avec nous l’ambiance, les hauts et bas, en bref, l’aventure humaine de projet. Le point de départ de ce projet, c’est l’admiration pour le savoir-faire et le respect de l’autre.
Je vais donc commencer par le débu

L’idée de ce projet a commencé à gigoter dans ma tête au retour d’un voyage en Israël à Jérusalem, c’était en 2011.
C’est lors d’une promenade dans la ville ancienne de Jérusalem que ce beau projet est né. Je déambule dans le marché de la ville ancienne, côté musulman. Une conversation avec un marchand de textile et de broderie, Mahmud s’engage. Mahmud tient à me montrer sa collection extraordinaire de robes palestiniennes. Je découvre un trésor ! Certaines robes ont été confectionnées à la main il y a 30/40 ans. Venant de différentes zones géographiques, elles racontent des histoires et incarnent des symboles différents. En découvrant cela, je suis saisie et très émue par la finesse de ce travail. Je me plonge alors dans l’étude de ces symboles, de cette technique unique et de leurs origines.
En rentrant à Paris, je poursuis mes recherches. Je suis portée par l’idée que ce savoir-faire oublié mérite de s’actualiser. Je cherche alors des brodeuses palestiniennes avec qui travailler et des pièces anciennes en Israël et en Palestine sur lesquelles travailler. Je voulais pourvoir les adapter et les inscrire dans des pièces nouvelles. Je choisis d’intégrer ces symboles sur de nouveaux supports par un assemblage subtil qui tienne compte du goût occidental et qui crée un ensemble du cohérent.
À l’aide de connaissances à Paris, je prends contact avec Nadima à Damas. Grâce à elle et un groupe de brodeuses, nous réussissons à fabriquer les premières pièces originales, adaptées.
Ce travail nous a demandé de relever de nombreux challenges : la situation politique sensible à Damas qui s’est beaucoup détériorée depuis, la distance et la difficulté économique, le manque de confiance, nos différences de langue, les différences de culture visuelle … Nous
avons dépassé toutes ces difficultés pour les transformer en richesse et permettre de réaliser ces pièces qui seront harmonisées plus tard avec la broderie Israélienne par une brodeuse à Paris.
Ces pièces représentent mon lieu de naissance, elles symbolisent le lieu de naissance de l’immigré.

Dans 3 jours, je vous raconterai l’histoire de la broderie israélienne juive.

Restez avec nous!

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